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22/02/2009

Idées-forces pour le XXIème siècle

Sous ce titre, mon ami Armen Tarpinian - à qui revient entre autres choses le grand mérite d'avoir diffusé la pensée de Paul Diel depuis maintenant plusieurs décennies - a rassemblé un bouquet de contributions au sein duquel je m'étonne encore de trouver quelques pages de mon cru, tant je vois mes quelques idées entourées de pensées bien plus remarquables que la mienne. Mais le bonheur de me retrouver au milieu de personnes que j'admire et dont les oeuvres, pour certaines, m'ont nourri depuis longtemps, surpasse le sentiment que j'ai d'être un intrus! Je vous invite à prendre connaissance du menu - pardon: du sommaire - qui vous est proposé dans le document ci-joint. Je crois qu'avec la crise financière, une fenêtre s'est ouverte pour faire naître un monde nouveau dont nous avons grand besoin. Voici donc Idees-forces XXI.pdf un guide pour cet avenir à construire d'urgence.

19/02/2009

Lettre d’un senior à sa DRH

« Pourquoi j’aimerais pouvoir bénéficier d’un bilan de compétences… »: un ami me communique cet extrait d’une demande de « bilan de compétence » formulée par un sénior auprès de sa DRH. Je vous en livre le contenu car j’en trouve l’esprit exemplaire en cette période de crise où tout le monde semble se replier sur soi – les individus comme les organisations, les uns et les autres ne cherchant d'ailleurs qu’à se « lâcher » réciproquement. Il paraît que la DRH a accédé à cette demande.

(…)
« A soixante et un ans, et si mes calculs sont exacts, il me reste, à peu de mois près, trois ans à travailler avant de pouvoir opter (ce n’est pas une obligation…) pour une retraite à taux plein.
Certains diraient « trois ans à tirer » !
Je n’ai pas du tout envie de m’inscrire dans cet esprit même si je peux en comprendre les raisons.
Aujourd’hui, j’ai un travail qui me plaît et qui ne présente qu’un inconvénient : je l’exerce depuis plus de quinze ans. Dès lors la question qui se pose est : vais-je continuer jusqu’au bout à faire ce que je fais, sans grand espoir d’évolution professionnelle et au risque de sombrer dans une routine confortable certes mais peu valorisante - ou ai-je encore les moyens de me donner un nouveau challenge qui dynamise et éclaire mes dernières années de vie professionnelle ?
L’expérience que j’ai désormais me conduit à penser que, si je crois être prêt à relever un ultime défi, je ne le ferai pas à n’importe quel prix.
A n’importe quel prix, cela signifie que je pense connaître mes points forts et mes points faibles et qu’à ce stade, je désire d’abord exploiter mes points forts, considérant qu’il est sans doute un peu tard, ou trop coûteux, pour corriger mes points faibles. Cela ne veut pas dire que je refuse de me former pour m’améliorer, mais que l’investissement que représente un changement doit rester proportionné au temps qu’il me reste.
Pour résoudre cette équation, il me paraît donc utile - autant que profitable pour l’entreprise – que je bénéficie d’un « bilan de compétence ». Cela peut me permettre, en toute sérénité, de faire le choix d’un « changement dans la continuité », ou celui d’un changement plus profond qui rende mes dernières années plus attractives, et plus enthousiastes (voire optimisées pour l’entreprise qui m’emploie). J’attends du bilan qu’il m’éclaire sur les compétences mais aussi les capacités que je pourrais mettre en œuvre pour un « baroud d’honneur » où tout le monde serait gagnant, l’entreprise et moi.
C’est pourquoi, etc. »

31/12/2008

2009

 

 

Cette note figure désormais dans le recueil

Les ombres de la caverne

Editions Hermann, juillet 2011